Herculanum a été nettement plus enfouie que son homologue Pompeï lors de l'éruption du Vésuve en l'an 79. La nature des sédiments qui l'ont recouverte en ont permis une meilleure conservation. Les éléments organiques comme le bois sont conservés in situ, et les étages supérieurs de nombreux édifices sont intacts. Les maisons et les édifices publics sont d'une qualité exceptionnelle. La visite de ce site est pleinement justifiée.

Le 24 août de l'an 79 le Vésuve entre en éruption et ensevelit sous une pluie de boues et de cendres les villes de Pompéï, Herculanum et Stabies. Volcan de type explosif, son cratère fait 300 m de profondeur pour 400 m de diamètre, quelques fumerolles s'en échappent encore. A proximité de Naples, il fait l'objet d'une surveillance constante, sa dernière éruption datant de 1944.
Ses proportions ne nous ont pas impressionnées en comparaison avec la Caldera Blanche de l'île de Lanzarotte que nous avions parcouru précédemment. Sa grande notoriété est due aux conséquences de son éruption au début de l'ère chrétienne et à sa proximité avec la cité napolitaine.

Certains disent que Pompéï a été détruites deux fois: la première fois, en l'an 79 par l'éruption du Vésuve et la seconde fois lorsqu'elle fut fouillée, il y deux cent cinquante ans par les archéologues et laissée à l'abandon.  Depuis plusieurs années, toits, murs, fresques s'effondrent régulièrement ainsi ce que le Vésuve a épargné l'homme est en train de le détruire. En visitant le site, le nombre de lieux interdits d'accès atteste de cet état de délabrement avancé et les moyens mis en œuvre pour y remédier semblent bien dérisoires. Que restera-t-il de Pompéï dans quelques décennies ?